* Toute la journée à la Ferme : « La laine »

Celle des moutons de la Ferme du Bonheur, comme tous nos animaux, une race en voie d’extinction, son berceau est en Haute-Savoie : « la Thônes et Marthod »

Nicolas Poupinel, éleveur, expert lainier, tondeur… en Bretagne  vient à Nanterre animer des ateliers théorique et pratique : lavage, cardage, filage… Usages : Construction de feutre, isolation thermique, tissage…

Au Champ de la Garde, on pourra s’attacher à restaurer notre vieille tente marocaine, la fameuse Khaïma en laine tissée…

 

* 10h à 18h au Champ de la Garde : « Du miel et des abeilles »

Un rucher collectif présenté par l’équipe d’apprentis apiculteurs de la Saison

Cette année, le cycle annuel d’initiation à l’apiculture a fait un grand pas: désormais, les stagiaires auront acquis leur propre ruche, seul ou en binôme ; pour l’occasion le cycle s’est rebaptisé :
« Pose ta Ruche au Champ de la Garde ! »
Ainsi cet Hiver un nouvel espace spécifiquement dédié à l’apiculture a été défriché, terrassé et aménagé pour permettre l’installation d’un rucher collectif. Les stagiaires y sont initiés en s’occupant personnellement d’une colonie d’abeilles tout au long de l’année, soutenus par le groupe et les formateurs.
Ce nouvel espace permettra également le développement du Rucher de Collection déclinant différentes techniques apicoles traditionnelles : ruches en terre, en paille ou tronc… ruches d’ailleurs et de plus loin encore… La ruche Kabyle en terre cuite, tant vantée par Maurice Chaudière, est déjà habitée d’une colonie d’abeilles récupérée lors d’un essaimage voisin. Les nouveaux essaims vont bientôt arriver, on leur prépare leurs futures maisons, des ruches-chalets toutes arborées d’un blason personnalisé pour que les butineuses ne s’y trompent pas…
Marie-Pierre, Patrice, Martine… et les autres « apprentis » de l’année se feront une joie d’évoquer leur expérience, vous faire visiter le Rucher du Bonheur !

 

* 21h à la Ferme : « La Jeune Parque »

Claire Gautrot et son violoncelle font dialoguer le poème de Paul Valéry

et les suites I et II de Johann Sebastian Bach

Formée à la Schola Cantorum de Bâle auprès de Paolo Pandolfo, Claire Gautrot, violiste et violoncelliste, y rencontre des musiciens de partout et d’ailleurs, chacun étranger, tous frères en art. Femme de terre, inspirée par le soleil, l’eau et la pierre, artiste du discours et du son, créatrice indépendante, elle répond aux invitations d’ensembles qui l’engagent pour des programmes de musique ancienne assez variés et également au service de ses propres créations, où elle n’oublie pas les musiques actuelles, tout en puisant dans le répertoire baroque. Ses projets majeurs sont les œuvres pour viole de gambe et clavecin de François Couperin et Johann Sebastian Bach et les Suites pour violoncelle seul. Ses compagnons d’aventure sont les clavecinistes Pascal Dubreuil et Marouan Mankar Bennis, le pianiste, chanteur et bassiste Jérôme Boutillier et la danseuse Isabelle Perrot.

Deux monologues se complètent, s’affrontent et dansent ensemble.
Claire Gautrot met en scène une femme qui souffre, se cherche au travers de ses paradoxes mus par une extrême sensibilité sur laquelle Paul Valéry pose des mots d’une poésie inouïe. Qui est cet homme qui a su si bien faire parler une femme?
Deux des six  Suites de Bach pour violoncelle seul se croisent et se mêlent avec ces vers envoûtants. Cette partition demande à l’interprète de chercher une complétude dans la solitude et l’apparente écriture monodique. L’archet danse et le violoncelle vibre dans une expression sensuelle et absolue.
Un moment d’une grande intensité porté par les beautés d’âme, de mots, de sons.

Repas : Manger à la Ferme du Bonheur, le « Combat Historique »