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La fac est très très très énervée du projet « urbain » qui, vous le savez on vous l’a dit la dernière newsletter, va « redonner vie à ce territoire en déshérence »…
Les innombrables pourparlers depuis trois ans entre l’établissement public Paris-La-Défense, le Département, la Préfecture, la mairie, l’université et avec la jeune association le Pré qui nous défend, où l’on nous annonce des choses, puis leur contraire, puis d’autres choses, puis un retour à la case départ, puis un départ demain puis… puis… nous font tous tourner bourrique…
L’annonce du projet « vie/déshérence » nous avait bien choqués -quel mépris !- mais la fac, elle, bien plus, quand elle espérait que ces pourparlers allaient lui offrir une Entrée du Campus accueillante : la quarantaine de tilleuls d’au moins 70 ans des anciennes cours d’école, nos jardins, nos salles qui ont reçu tant d’événements universitaires (cf tract ci-dessous)… Les départements d’anthropologie, de géographie-urbanisme, sciences de l’éducation, etc. nous ont informés de leur mobilisation, l’envie de nous rencontrer, la Ferme et l’association le Pré, pour entendre l’actualité de la situation et envisager une réunion publique de tout le corpus universitaire en décembre…
Du côté de la Ferme, nous leur avons dit qu’a priori, la reconnaissance des institutions de la qualité de ce que nous avons mené au Champ de la Garde, permettait d’y transférer sinon toute la Ferme du moins une partie de nos activités, structures, et il se dit que la Ferme pourrait participer aux réflexions sur l’aménagement de la fin de l’OIN Seine-Arche, un parc qui pourrait très bien devenir ce P.R.É., ce Parc Rural Expérimental, que je projette depuis mon enfance, dont la Ferme fut le préambule, le Champ la 1ère étape (nous sommes une vraie ferme !!!). Or, j’avoue que depuis que cette « relocalisation/destruction/développement » s’approche, j’ai toujours espéré garder une partie du lieu « historique », garder nos jardins, faire de ce bout de Ferme le lieu de transformation de toutes les productions agricoles de la Fabrique du P.R.É., qui augmentent d’année en année au Champ, que des assos, des entreprises aux alentours cherchent
justement à transformer, sans compter les territoires futurs… Des caves pour vins et fromages… des séchoirs, un petit abattoir cantonal, cette cuisine déjà-là, et cette salle de Bal qui justement a accueilli notre légendaire table d’hôtes dans les années 2000, salle qui pourrait donc continuer à accueillir les universitaires…
Bref, ce groupe de chercheurs-enseignants à édité le tract ci-dessous, commencé à le distribuer ce mardi 23 lors de la Fête des assos étudiantes : une première réunion se tiendra en octobre avant une assemblée générale en décembre ! C’est un grand honneur, une preuve supplémentaire de l’intérêt que notre aventure a suscité auprès de tant de gens, d’institutions… voisines autant qu’au-delà de nos frontières…