Samedi 1er juillet 2017 à partir de 20h30

Nème Contre-Fêt’nat’
Cinéma sous les étoiles
(sous abri s’il pleut)

Depuis toujours, tous les engins militaires volants qui vont défiler le 14 juillet sur les Champs Elysées empruntent l’Axe Historique et nous passent donc au dessus du petit-déjeuner… Très impressionnant… D’autant que, s’ils font plusieurs passages, ils tournent exactement au-dessus de Nanterre, de la Ferme, avant de rempiler… Une telle concentration armée, impossible de ne pas penser à la Syrie, à l’Irak, à l’Afghanistan, etc.

En bon tiers-mondiste que je suis depuis mon âge le plus tendre et depuis ce premier petit-déj à Nanterre en 1993 où subitement, sous les gros hélicos genre Vietnam mon café au lait a pris un arrière-goût de napalm, moi, Roger des Prés, estime « qu’une seule nation est digne d’être célébrée : la Terre ! Et pas par un défilé militaire ! » Quelques jours plus tard, on organisait cette Contre-Fêt’nat’, vœu pieux et naïf qu’un jour on y arrivera… On l’appelle la Nème parce qu’on ne sait plus combien de fois on l’a faite, annulée parfois du fait de nos humeurs ou de la météo, comme cette fameuse année où l’orage fut tel que Chirac, ses potes et ses ministres étaient rincés, les mises-en-pli des chevaux de la Garde Républicaine ruinées… Pendant longtemps c’était une carte blanche à quiconque avait envie d’exprimer cette universalité… Aujourd’hui, ce sera du cinéma, un court-métrage de votre serviteur et un long de Zaza Urushadze… De la fiction en tous cas.

« Le recrutement », 2016, 13 mn, Maroc-France, N&B et couleurs, par Roger des Prés
Où l’on interprète en images le témoignage de Jean Genet publié en novembre 1970 dans le journal Le Monde : soldat au Maghreb dans les années 1930, il a assisté aux méthodes de recrutement des hommes des colonies pour les usines et les mines en métropole…

« Mandarines », 2016, 87 mn, Géorgie-Estonie, par Zaza Urushadze
En 1990, la guerre fait rage en Abkhazie. Un village ne compte plus comme seuls habitants qu’un vieil homme, Ivo, et un producteur de mandarines, Markus, tous deux d’origine estonienne. Markus refuse de quitter sa plantation alors que les fruits sont presque mûrs. Le conflit est de plus en plus proche. Ivo décide de venir en aide à Akhmed, un soldat Caucasien blessé, et le cache chez lui. Markus, à son tour, découvre un soldat Géorgien laissé pour mort sur le champ de bataille. Il l’emmène lui aussi chez Ivo. Deux combattants de camps opposés se retrouvent alors sous le même toit…

Gratuit
Informations et réservations :
01 47 24 51 24 / contact@lafermedubonheur.fr