Un artiste associé …

Encore une illustration du « communisme pratiquant non-croyant » de Roger des Prés : depuis des années Pierre-Vincent Chapus traîne à la Ferme… Avec ses spectacles, ses artistes, ses lascars issus de ses ateliers d’action sociale, mais aussi ses mains dans la terre du Champ de la Garde. Et catastrophe ultime, le voilà habiter Nanterre avec femme et enfants !!! On a eu peur qu’il nous amène une caravane mais ouf ! Non !
Ça ne l’empêche pas d’être tout le temps à la Ferme, comme tout le monde à tirer-pousser-porter-traîner-courir, c’est-à-dire VIVRE avec nous, tout faire… et donc, on a décidé avec le Ministère de la Culture d’inscrire cette association sous son label d’Artiste Associé.

Premier acte public : un objet écrit mensuel, entre le fanzine punk-rock et le journal intime.
Le numéro zéro (0) est là, il vous attend.

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Pierre-Vincent Chapus parle de B(RANDOM

B)RANDOM est une revue, ou plutôt un fanzine pour la liberté formelle et éditoriale que ce genre de publication permet.
Comme son nom l’indique B)RANDOM se veut une vision alternative et aléatoire du monde vu, arpenté, sillonné depuis Nanterre et La Ferme du Bonheur (le rêve à terme : y mettre tout, en vrac, soit des écrits, des images, des sciences, des histoires, des musiques, que sais-je encore ?…). B)RANDOM n’est cependant pas un journal local ou un support de communication, B)RANDOM est une chose en papier qui travaille son lien singulier au monde autant qu’elle documente une expérience d’artiste en périphérie.
Peut-être (certainement !!!) comme Pif Gadget, B)RANDOM aura ses surprises parfois (souvent !!!) à l’intérieur pour ses lecteurs et abonnés.
Parce qu’il faut s’abonner à B)RANDOM, puisque cette chose en papier est également le pendant d’une association qui s’appellera BUBBLEGUM PARFUM : DESERT, qui, elle, fait des choses en théâtre sur le même principe, soit des irruptions spontanées, sans calendrier, sans (gros) moyens, avec trois bouts de machins, mais pas sans idées (on espère !!!).

Et pourquoi ce nom, B)RANDOM ?…
Ca sonne bien, non ? C’est un peu comme Random, donc hasardeux, accidentel, chaotique, vivant. Ou comme un Brandon erratique, ayant échappé et au peigne et à la relecture. Ou alors une référence tordue à Pierre de Bourdeille. Ou à la marque, the brand en angliche fortiche première langue. Ouais. Ballad of the Brand. Brand toujours, brand encore, même pas mort.